du 27 janvier au 2 février : de Mostar (Bosnie-Herzégovine) à Podi (Monténégro)

Du mercredi 20 au mardi 26 janvier : Repos à Mostar et problèmes de frontière. Mais on passe au Monténégro, 17ème pays du voyage !

Au total, nous avons fait maintenant 6 600 km à vélo depuis le départ.

Cartes, photos et journal de voyage de la semaine :

Mercredi 27 janvier : Aujourd’hui, on prend le temps de se poser… Le soir, notre hôte nous emmène pour une sortie festive, où nous rencontrons quelques jolies filles.

Jeudi 28 janvier : On décide de rester encore une journée à Mostar. Justin va faire un tour en ville avec une des rencontres de la veille au soir, Elio travaille son rap, puis retrouve Justin dans la vieille ville. On visite les ruines d’une banque abandonnée… Soirée arrosée chez notre hôte.

L’accès au fameux pont de Mostar…
… qui enjambe cette rivière à la couleur incroyable !
Mostar toujours…
…en bonne compagnie…
On va plutôt prendre l’escalier…
et encore le pont !

Vendredi 29 janvier : En route pour la frontière avec la Croatie, dont une partie du territoire continue le long de la côte, jusqu’à Dubrovnik, avec la Bosnie au nord. La journée est dure, la région est montagneuse, aride. Quatre cols, des pentes raides, des passages sur des chemins à peine praticables, des zones de ronces qui nous déchirent les mains et malheureusement un peu nos K-ways…

Dans l’après-midi une pluie orageuse nous rince pendant plusieurs heures. Nous arrivons de nuit à la frontière, épuisés. Nous n’avons pas fait de test COVID, très coûteux ici, en espérant réussir à passer quand même, comme nous le faisons depuis des mois. Mais c’est impossible et il faut planter la tente de nuit sous une pluie épouvantable, de toute façon déjà trempés jusqu’aux os. Plein d’eau boueuse à l’intérieur, on est obligé d’écoper…

En plus, c’est très compliqué de réfléchir à la suite de notre itinéraire et de voir où il sera possible de faire des tests, parce que nos forfaits téléphoniques ne fonctionnent pas hors UE et que nous avons consommé tout le « Pass » acheté pour ce passage en Bosnie.

Pas beaucoup de vue entre les talus.
Bon, pas toujours très clean la Bosnie…
La descente après un des cols.
Le soir tombe et l’orage arrive…
Même dans les Lofoten, on n’a pas eu à monter la tente dans ces conditions !
Inondation…
…il faut écoper !

Samedi 30 janvier : Au réveil on s’aperçoit qu’on a planté la tente dans une zone pleine de ruches et il y a des abeilles partout, qui apprécient particulièrement les chaussures de Justin ! Heureusement, elles ne sont pas agressives. Couverts sauf les yeux avec nos tenues « grand froid », nous pouvons ranger les affaires et plier la tente sans problème.

On décide d’essayer à nouveau de passer la frontière, cette fois-ci par un chemin à travers la montagne, mais c’est finalement impossible avec les vélos. Nous n’avons plus le temps d’aller jusqu’à Trebinje, la ville la plus proche de la frontière avec le Monténégro, où nous pourrions loger et faire un test COVID.

Nous nous posons des questions sur l’itinéraire, parce que notre trajet prévu pour aller en Grèce suit la côte, celle du Monténégro, puis de l’Albanie, pour arriver à Corfou, où nous devons visiter un projet écologique et retrouver ensuite Olivier, le père d’Elio. Mais, à cause du COVID, la Grèce a complètement fermé sa frontière avec l’Albanie, d’après ce que dit le site de l’Ambassade de France à Athènes…

La ruche…

Dimanche 31 janvier : De nouveau de la pluie très forte ce matin… et nos affaires ne sont pas encore sèches, mais il faut reprendre la route. L’itinéraire nous fait faire un kilomètre à travers un bois d’épineux, ça nous prend 1h30, on en ressort écorchés et épuisés… Heureusement, Valentina, rencontrée à Gradiska par le projet écologique de Zagreb, qui nous avait déjà invités au resto là-bas et à qui on a demandé si elle avait des contacts à Trebinje, nous offre l’hôtel ce soir et demain !

Encore très humides l’un et l’autre, des pâtes froides et collées au petit-dej, c’est pas la joie !
Un nouvel ami, très méditerranéen, nous rend visite…
Quand on avait enfin séché au bout de deux jours…
Euh, t’es sûr que c’est un itinéraire vélo ?
Revenir en arrière ou continuer ?
Quand tu t’aperçois que tu rejoins la route et que le “raccourci” t’a pris une heure de plus et trop d’égratignures…
Arrivée à Trebinje.

Lundi 1er février : Nous passons la journée à Trebinje, pour faire les tests COVID et revoir notre itinéraire pour la suite, à cause des problèmes de frontières dus à la pandémie. Il semble qu’il faudrait qu’on traverse l’Albanie vers le Nord, pour rejoindre la Macédoine du Nord, au sud de la Serbie, puis la Bulgarie, où il y a le seul poste frontière terrestre où la Grèce accepte les entrées touristiques, avec test COVID négatif bien entendu. (On espère vous aider à réviser votre géographie des Balkans !)

Du coup, on rejoindrait Olivier au nord de la Grèce et pas sur la côte Ouest comme prévu.

Le soir Elio enregistre un nouveau rap, au flow ultra rapide, filmé par Justin, pour la suite du concours « Une minute de rap », pour s/o flow. On fait aussi le point sur nos comptes depuis le début du mois. On est dans les clous pour les dépenses quotidiennes, mais très inquiets si il faut payer des tests COVID à chaque frontière : ceux d’aujourd’hui nous ont coûté presque 100€ chacun, mais on n’avait pas le choix…

Mardi 2 février : Il nous faut attendre les résultats des tests, en début d’après-midi, puis nous partons pour le Monténégro. Un col assez difficile, mais nous roulons bien. Nous arrivons à la frontière sans que les résultats des tests nous aient été envoyés, mais on nous laisse passer sans nous les demander ! Pratique, mais vexant vu le prix qu’on a payé…

Podi, où nous nous arrêtons, est une petite ville balnéaire. On s’essaie au porte-à-porte et un garagiste sympa nous propose de nous installer dans son garage. La Wifi n’est pas terrible, mais bien utile, puisque nous n’avons pas d’abonnement téléphonique au Monténégro. Il nous emmène au bar…

La côte du Monténégro en direction de Podi : notre premier contact avec l’Adriatique…

4 commentaires

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  • Comme à chaque fois on se régale à suivre vos récits, regarder les photos; heureux de voir que vous vivez des moments cool de rencontres, cernés de jolies filles enamourées, pour compenser un peu les moments de galère…gros bisous
    Louis-Noël et Fanny

  • Oui vous avez raison on révise notre géographie grâce à vous ! Yes un scorpion! Ça veut dire que les températures remontent !!! Courage les gars ! Bisous

  • Bon je suis un peu en retard sur vos publication mais waw ces paysages sont magnifiques !! J’aime particulièrement la troisième photo en partant de la fin, gros bisous 🙂